Joyland | Stephen King | Éditions Albin Michel (2014)

Couverture de Joyland de Stephen King (braille papier).

J’ai commencé et abandonné ce roman à l’automne 2021 avant de le reprendre récemment. J’avais fait pareil avec Mr Mercedes (enfin lui c’était folklo: entamé en noir et blanc papier, poursuivi en version audio et achevé en braille papier). Je ne sais pas si je suis condamnée à faire des pauses quand je lis Stephen King. J’ai chez moi L’institut en papier-braille, nous verrons bien…

J’ai beaucoup aimé ce roman. Je précise toutefois que j’ai repris ma lecture exactement là où je m’étais arrêtée presque 2 ans plus t4t. On est vraiment plongé dans une atmosphère foraine. J’étais à Joyland, dans ses manèges et ses coulisses. On est encore plus dans l’ambiance avec la « parlure », la langue secrète des forains que l’auteur a inventé en mélangeant du vrai argot forain avec des créations de sa personne (j’ai rigolé en lisant sa note à la fin du livre, quand il s’adresse aux puristes du monde forain qui seraient tentés de lui écrire pour se plaindre de cette langue soit disant foraine qui n’existe pas et qu’il conclut par: « Écoutez les gars, c’est pour ça que ça s’appelle de la fiction ». Et vlan).

Je me suis complètement faite avoir concernant le dénouement et très honnêtement je ne m’en remets toujours pas. Je ne m’y attendais absolument pas et, même si mon pauvre petit coeur a été ébranlé, je dois reconnaître que Stephen King est un sacré génie.

Je vous glisse la quatrième de couverture en fin d’article mais j’aimerais préciser qu’elle est un peu mensongère et se la joue un peu trop sensationnaliste. Il y a certes du surnaturel et un meurtre qui s’est déroulé dans le parc AVANT l’arrivée du narrateur mais ça s’arrête là. Ce n’est pas un roman d’horreur, il n’y a pas de méchant clown ou de « parc diabolique » (comme j’ai pu le lire sur internet, et ça m’a grandement énervée). À mon avis c’est Michmiche qui s’est dit: « Tiens, on a un nouveau Stephen King, ça se passe dans un parc d’attraction donc on va faire un résumé tout pété genre ça fait peur, ça se vendra meilleur ». Il s’agirait de pas prendre vos lecteurs et lectrices pour des cons, Michel.

Si je devais vous résumer le livre (puisque cette tâche a été complètement bâclée): Devin Jones, 21 ans, est engagé à Joyland comme saisonnier. Il apprend que ce parc a une légende. Le train fantôme serait hanté par une jeune femme y ayant été tuée quelques années plus tôt. Ohlala! MAIS que va-t’il donc se passer?! Alors. Oui je suis une frite en résumé littéraire mais ce roman est chouette (best argument de vente, Michel engagez moi). J’ai vu qu’il s’agissait d’un roman policier. Je suis moyennement d’accord. Il y a du fantastique dans ce livre, du policier bon pourquoi pas de l’horreur non certainement pas. Beaucoup de nostalgie car le narrateur raconte en fait ses souvenirs.

Une bonne petite lecture de fin d’été/début d’automne.

Les clowns vous ont toujours fait peur ?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage…



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