Un après-midi de décembre, comme le soir tombait tôt, on est montés dans deux vans avec quelques résidents pour aller voir les guirlandes de Noël à Paris. J’étais au milieu sur la banquette arrière de l’un des vans et à ma droite se trouvait Madame Canari. La dame, qui avait un Alzheimer très avancé et une mémoire à court-terme limitée, n’arrêtait pas de me tapoter sur l’épaule pour me montrer les monuments devant lesquels nous passions. Tiens, là c’est tel truc, ici c’est tel machin (oui, non, je ne me souviens plus de ce qu’on avait vu). Et oh ça alors, voilà le restaurant où elle était allée pour son mariage. Marrant la mémoire quand même.