« Comprends-tu le chant d’espoir du loup qui meurt d’amour? »

J’ai été dormir à la maison familiale en début de semaine et un souvenir m’est revenu: celui de la première nuit de Manille dans cette maison.

À savoir que je dormais à l’étage où la chienne n’avait pas le droit d’aller et elle dans la salle à manger au rez-de-chaussée.

L’histoire remonte à quelques mois après notre remise. Il faut vous figurer que J’entendais normalement. Manille était déjà venue plein de fois à la maison mais seulement en journée. Toute ma famille était présente ce jour-là. Manille a été la première à se mettre à ronfler sur son pouf et peu à peu tout le monde et allé se coucher.

Tout se passait bien et puis au milieu de la nuit j’ai été réveillée par de gros aboiements. On ne l’entend pas souvent aboyer mais c’est quand même une labrador, Manille a une grosse Voix. Plus exactement ça faisait: Ouaf! Silence. Ouaf! Silence. Ouaf! Etc.

Je me suis levée et je suis allée voix ce qu’il se passait. Manille était en bas de l’escalier, les deux pattes avant sur la première marche (la chienne trop bien éduquée pour monter l’escalier malgré l’interdiction afin de venir me chercher). Elle aboyait comme ça, sans doute un peu impressionnée par cette grande maison ou désespérée de ne pas pouvoir vérifier mes constantes en me mettant ses moustaches dans le nez.

Ma mère qui dormait au rez-de-chaussée a eu peur et n’a pas osé ouvrir sa porte. En fait Manille a réveillé toute la maisonnée.

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