La fiche BookBuddy du Guide du voyageur Galactique ici.
Mon avis
Alerte favori!!! J’ai adoré cette lecture!
En fait j’ai vu le film il y a une dizaine d’années. C’était très burlesque, très kitsh, très humour British. Je me tâtais à plonger dans l’univers (c’est rigolo, champ lexical de l’espace!) d’H2G2.
Vous connaissez (forcément) H2G2 au moins un peu. Vous savez c’est le fameux: Quel est le sens de la vie? 42. (c’est plus ou moins formulé ainsi)
Ce que j’ai trouvé intéressant avec ce roman c’est qu’on pourrait se dire que c’est de l’absurde mélangé à de la science-fiction donc c’est un peu un ramassis de conneries. Sauf que c’est super bien écrit. Le vocabulaire est très riche.
C’est une lecture pour laquelle à la fois je lis vite (car je suis prise dedans) et à la fois je dois prendre le temps/parfois me relire.
Il y a 2-3 détails qui étaient un peu différents entre le livre et le film. Mais si la lecture c’est pas votre tasse de thé (ça c’est une autre blagounette en lien avec H2G2!!!) vous pouvez regarder le film. Je ne m’en souviens pas très bien mais dans l’ensemble il collait au roman.
Sur l’AppleBooks il y avait un avis très négatif pour ce bouquin avec comme commentaire un truc du genre: « il faut aimer, moi j’ai été jusqu’à la moitié puis j’ai lâché ». Alors, alors. C’est vrai que c’est spécial, c’est très absurde, il faut aimer le style. MAIS. Quand ça ne vous plaît pas, pourquoi s’infliger une lecture jusqu’à la moitié? (Dixit celle qui a récemment lu Quand souffle le vent du nord dans son entièreté alors que c’était une plaie)?
Bref, pour ma part j’ai vraiment accroché avec le style de l’auteur et le côté très loufoque de l’histoire. Mais clairement je pense que ça ne peut pas plaire à tout le monde. Apparement l’humour ressemble à celui des Monty Python.
Partant de là, lisez ou regardez un extrait du guide du voyageur galactique. Et si ça ne vous plaît pas n’allez pas jusqu’à la moitié, c’est pas la peine.
QuatriÈme de couverture
Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée : que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute ; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique ; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie ?
Pas de panique !
Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés.
Citations
Le Guide du voyageur galactique a son mot à dire au sujet des serviettes :
La serviette, nous apprend-il, est sans doute l’objet le plus vastement utile que puisse posséder le voyageur interstellaire. D’abord, par son aspect pratique : vous pouvez vous draper dedans pour traverser les lunes glaciales de Jaglan Bêta ; vous pouvez vous allonger dessus pour bronzer sur les sables marbrés de ces plages irisées de Santraginus V où l’on respire d’entêtants embruns ; vous pouvez vous glisser dessous, pour dormir sous les étoiles, si rouges, qui embrasent le monde désert de Kakrafoon ; vous en servir pour gréer un mini-radeau sur les eaux lourdes et lentes du fleuve Mite ; une fois mouillée, l’utiliser en combat à mains nues ; vous encapuchonner la tête avec afin de vous protéger des vapeurs toxiques ou bien pour éviter le regard du hanneton glouton de tron (un animal d’une a tterrante stupidité : il est persuadé que si vous ne le voyez pas, il ne vous voit pas non plus — con comme un balai mais très, très, très glouton) ; en cas d’urgence, vous pouvez agiter votre serviette pour faire des signaux de détresse et, bien entendu, vous pouvez toujours vous essuyer avec si elle vous paraît encore assez propre.
Zaphod essaya de courir simultanément dans plusieurs directions également décisives. « Bien !… Euh… il faut qu’on reprenne les commandes manuelles de ce vaisseau…
— Tu sais le piloter ? s’enquit négligemment Ford.
— Non. Et toi ?
— Non.
— Trillian, vous savez ?
— Non.
— Parfait, dit Zaphod, soulagé. Nous le piloterons donc ensemble.
— Moi non plus ! » s’empressa d’ajouter Arthur qui sentait le moment venu de s’affirmer à son tour.
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