Je suis une grande adepte de la méritocratie, la vraie. En effet quand je grignote ou entame un truc initialement prévu pour autre chose (typiquement la tablette de chocolat qui aurait dû servir à faire un brownie) je justifie mon comportement et m’auto-convaincs en me disant: « Je le mérite ». J’imagine que je ne pourrais pas tenir un régime avec cette méthode.
Néanmoins j’essaye d’être économe et « raisonnable » et de ne pas tout m’empiffrer d’un coup. C’est difficile mais pas impossible (typiquement la tablette de chocolat dans laquelle j’avais tapé mais que j’ai quand même utilisé pour faire un brownie alors qu’il manquait 40 grammes).
L’autre jour Père m’a apporté un paquet de palets bretons. À savoir que je raffole de ces biscuits.
C’était dimanche et je prenais un café pour le goûter. J’ai ouvert un sachet de palets bretons (il y en avait 4 dans le paquet contenant chacun 3 palets). Et puis un deuxième. J’ai songé que je n’allais tout de même pas siffler tout le paquet et que je devais me ressaisir mais comme en général Père mange ce qu’on lui donne (y compris mes cookies) sans retenue j’ai Pensé: « Bon bah tant pis » et finalement j’ai tout bouffé.
Le lendemain après-midi deux plombiers devaient venir chez moi pour changer le ballon d’eau chaude qui avait rendu l’âme. Père était passé vers midi pour préparer le terrain et comme les ouvriers tardaient un peu à arriver il est parti faire une sieste dans le bureau. À son réveil il vint me voir:
– J’ai faim. Elle est où la boîte de gâteaux que je t’ai donné hier?
– Heuuu…
Il Est Quelle Heure 