Présents (tables) ou ma liste de cadeaux inoubliaux

Noël approchant à grand pas (car le Père Noël fait beaucoup de bruit avec ses savates), je me suis dit qu’il fallait que j’écrive un billet sur les cadeaux de Noël.

Au début, j’ai pensé à vous présenter ce que je compte offrir à ma famille, mais celle-ci lit mes articles donc je n’ai pas eu envie de gâcher la surprise (d’autant que j’ai la réputation d’avoir toujours de bonnes idées de cadeaux, mais ça on en reparlera quand vous saurez ce que je vais offrir à ma mère cette année). Après Noël, je vous ferais un article sur le sujet.

Aujourd’hui, je vais simplement vous partager des idées de cadeaux là comme ça. Je vous rappelle que, l’an dernier, je vous ai expliqué comment emballer vos cadeaux avec du papier journal dans On n’a plus de PQ!!! (Papier qadeau). Le contenu de ces emballages est dans la même veine: à mi-chemin entre l’écologie et la radinerie, mais toujoursps offert avec amour et partage.

• Des objets de seconde main. Je vous vois faire des yeux ronds et me dire: « Mais t’as mangé les croquettes du chat ou quoi?! ». Cadeau ne rime pas avec neuf,, même si c’est très ancré dans nos têtes. Et au pire, ce n’est pas obligatoire de préciser à la personne: « Tiens, v’là ton cadeau, j’l’ai acheté 1,30e aux puces de Saint-Ouen! ». De seconde main, ça peut être des livres, des vêtements, d´s jouets, de la déco, des arbres-à-chat. L’an dernier, j’ai offert des livres de seconde main à mes proches. Un seul avait sa couverture cornée,(MAIS je l’avais acheté à l’aveugle et n’avais donc pas vu ça sur les photos de l’article en vente) et sinon, tous les autres étaient en super état. Une copine m’a dit qu’elle achetait ses jeux de DS sur Leboncoin, quand elle était petise, et de mon côté, j’ai souvent vu des jeux vidéo sur Vinted.
• De l’artisanat. Là on part sur du neuf mais on fait une petite exception car on soutien l’économie françayse (ou toute autre selon votre pays ou les pays où vous voyagez). Par exemple, en ce moment on peut trouver plein de choses sur les marchés de Noël. Attention toutefois, j’ai appris récement que la mention « fabriqué en France » n’était pas un gage de produit français. Il faut regarder les labels (AOP, AOC et j’ai pas retenu les autres).
• Du consommable. J’ai demandé ça cette année: des trucs qui se mangent ou du savon solide pour les mains. Le concept d’artisanat entre tout à fait là-dedans mais ce n’est pas obligé. Votre oncle est un fana de bidoche? Offrez-lui du faux-gras ou du steak végétal. Joie garantie!
• Un abonnement. Je suis abonnée à Brief.me et, chaque année à cette période, le journal me propose d’offrir un abonnement à une personne de mon entourage. Ça peut être un abonnement à un journal (en ligne ou pas), à la salle de sport, à Zooplus.
• Une carte cadeau. Un peu comme l’abonnement, en fait. Là tout de suite, je pense à GreenGo, une sorte de Airbnb françay de l’écologie, qui propose des séjours sympa et originaux dans de jolis coins en France.
• De l’argent. Très impersonnel, certes, mais ça sert toujours. Je citerais d’ailleurs Booba: « Ma question préférée: qu’est-c je vais faire de tout cet oseille? » *acclamez-moi, je viens de passer 10 plombs à regarder l’intégralité des paroles de la chanson juste pour sortir cette ligne (qui revient plusieurs fois, en plus, mais bon je suis maso) et j’ai très envie de vomir*.
• Un bon pour un moment. J’avoue que j’ai énormément de mal à faire comprendre à mes proches que ça peut être un cadeau. J’avais vu l’idée dans le livre Zéro déchet de Béa Johnson. Un bon pour aller dans un restaurant spécial, un bon pour faire de l’accrobranche, un bon pour aller à la mer… Ça marche bien avec les enfants. En gros, des bons pour des activités que la personne peut utiliser n’importe quand au cours de l’année.
• Du fait-main. Si vous avez une fibre artistique, vous pouvez tout à fait offrir vos créations à Noël. Moi, par exemple, j’excelle dans le DIY ménager et la confection de galets WC.
• Bonus: une année, j’ai offert à des enfants un bocal rempli de bonbons. Mon cadeau leur a paru nul, je pense (sales gosses, va) mais j’ai réitéré le truc avec Père qui en était très content. J’avais cherché à Emmaûs de beaux bocaux en verre. Une fois terminé, le bocal peut être réutilisé, donc c’est pratique. Après, je me dis qu’il est aussi possible de récupérer un bocal à cornichons tout simple et de le décorer ou de lui faire un petit chapeau en tissu comme pour les pots de confiture. J’avais ensuite rempli mes bocaux (lavés, je précise, je ne suis pas si cruelle) de plusieurs variétés de bonbons. Au début, je voulais disposer mes bonbons « étage par étage » selon leur couleur, de sorte à obtenir un beau bocal arc-en-c,el pinterestable. Finalement, j’avais abandonné l’idée et tout mélangé façon gros tas de bonbons/« Mange et tais-toi ».

Comme dit Gary: le Père Noël, c’est un suppôt du capitalisme. Allez, joyeux Noël!!!