« À nos actes manqués »

Racontez une situation où vous n’avez pas agi mais où vous auriez voulu le faire. Que feriez-vous différemment ?

Il y a longtemps j’ai lu (livre audio téléchargé sur la bnfa ou eol, j’ai oublié) Le courage des autres de Hugo Boris (« courage », berk, caca!!!). Il s’agit d’un recueil d’anecdotes de l’auteur. Il y raconte des rencontres qu’il a fait dans le métro et le RER parisien.

Souvent il est juste un témoin silencieux de certaines scènes: me reviennent celle d’une racaille faisant un peu sa loi et terrorisant les autres dans la rame; ou bien celle d’une grand-mère remontant calmement ses manches un jour où il faisait chaud, que le train était bondé, que les gens se plaignaient, et en fait sur son avant-bras il y avait un numéro tatoué. Il y avait juste à la toute fin qu’en sortant du métro il se mettait à courir après un type qui l’avait racketté.

Cette question me fait penser à ce livre. Retrouvez ici le lien vers la fiche BookBuddy de Le courage des autres.


Et, par rapport à mes expériences personnelles ou à celles vécues par les autres membres du groupe Reblochon, parfois l’inaction découle de la sidération.

Il y a (malheureusement) un paquet de fois où j’aurais voulu agir différemment par rapport au handicap en ayant une réponse cinglante ou bien placée face à un acte validiste ou maladroit. Ce n’est pas facile à faire sur l’instant. Dans ces moments je me dis que ça serait bien d’avoir un stock de répliques toutes faites (même si on perdrait en spontanéité, hein).

Parfois l’absence de réaction, ou une réaction jugée trop complaisante a posteriori, en dit long sur ce que l’on a ressenti.


Ce billet philosophique vous a été proposé par une giga feignasse bien contente de pouvoir reprogrammer un article finger in ze nose sans avoir trop à se fouler pour la rédaction de celui-ci.

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