Stella la dictatrice

C’est madame Stella qui décide QUAND c’est le moment de faire des câlins.

Ainsi, lorsque je me réveille et que je garde les yeux fermés tellement je suis dans le pâté, elle vient me voir. Je ne sais pas comment elle fait pour savoir que je suis réveillée.

Par contre elle n’a aucune empathie: je garde BIEN les yeux fermés comme je l’ai dit car je suis encore fatiguée mais ça ne l’empêche pas de me foncer dessus et de se frotter à mon visage. Croyez-moi, vous prendre 3 kg de plein fouet alors que vous êtes encore dans le gaz, c’est douloureux.

Et je culpabilise de l’ignorer donc je la gratte. À vrai dire c’est surtout que s’i je l’ignore, elle recommence.

À l’heure où je vous écris, déjà il est très tard ou très tôt (j’enchaîne les insomnies). Je me réveille entre l’heure du coucher et l’heure du réveil. Impossible de me rencormir. Du coup Stella est contente car je suis disponible pour la gratter.

Un jour (une nuit?) toutefois, voulant être tranquille, je me suis enroulée dans ma couette en ne laissant qu’on trou pour respirer. J’étais en chien de fusil et j’ai laissé dépasser une partie de ma tête avec le système d’aération hors du lit.

Vous savez quoi? Stella est très méchante.

Non seulement elle a localisé le trou mais en plus elle a fichu sa patte dedans et m’a tapé le nez.

« Ce trou fait du vent et ça fait bouger mon divin poil d’oreille, je n’aime pas ça. »