Rempotage

J’ai rempoté mes petites plantes, mes quatre sansevierias et mon ficus elastica (que je sais toujours pas précisément de quel type de ficus elastica il est, mais c’est pas grave).

Admirez:

Texte alternatif sur l’image: Cinq plantes sont posées sur une table en bois. Un ficus dans un gros pot blanc en céramique, une sansevieria dans un gros pot bleu ciel en céramique, une sansevieria dans une doc Martens noire et bordeaux, une sansevieria dans un pot moyen en métal, une sansevieria dans un petit pot en terre cuite disposé dans la structure en fer d’un abat-jour.

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À part le ficus, toutes ont été rempotées dans le même pot. La petite surprise a été pour celle qui est dans le pot placé dans l’abat-jour, que j’ai appelée Bouture-de-Mastodonte (c’étaient les bébés de la sansevieria dans le gros pot bleu ciel, dite Picot-Mastodonte. Au début, Picot-Mastodonte n’était formée que de gros piques, maintenant il n’y en a plus qu’un et plein de feuilles plus petites, moi je ne comprends plus). En effet, cette plante a été rempotée dans un pot plus petit que l’ancien, qui était « trop large ». Les sansevierias aiment être à l’étroit dans leur pot. Pour les prochains rempotages, il faut que je trouve des pots plus haut mais de la même largeur, afin qu’elle soit à l’étroit en surface mais qu’elles aient la place en-dessous pour les racines (le pot de Bouture-de-Mastodonte est provisoire à cause de ça, les racines n’ont pas trop la place de s’épanouir).

Pour anticiper: OUI, le ficus n’est pas droit. Je m’en suis aperçue à la fin du rempotage, alors que j’ajoutais ma dernière poignée de terre. J’ai décidé d’être indulgente avec moi-même: c’est la première plante que j’ai rempotée, à l’aveugle en plus. Si elle veut se redresser, elle le fera, sinon elle restera penchée jusqu’au prochain rempotage. Ses besoins ont été couverts avec un nouveau pot et de la terre neuve. Croyez bien que je n’étais pas ravie quand j’ai réalisé qu’elle n’était pas droite, mais j’ai fait le choix de la laisser comme ça et de ne pas tout recommencer. Elle a été rempotée il y a deux semaines et n’a pas l’air malheureuse.

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Vous remarquerez que j’ai une passion pour les caches-pot bizarres.

La chaussure est l’une de mes anciennes doc Martens (j’ai piqué l’idée aux étudiants et étudiantes en art de mon université, qui un jour avaient exposé dans le hall tout plein de chaussures avec des plantes dedans).

Le charmant petit pot métallique (Seeing AI dit qu’il est doré mais moi il me semble qu’il est plutôt argenté, en tout cas c’est de l’inox) est un achat-quiproquo sur Vinted: l’annonce disait « bac à glaçons », j’utilisais cette expression pour « moule à glaçons » et comme cet article était en inox, je l’ai acheté. Bon bah, à la base, je crois que c’est le seau qu’on utilise pour mettre de la glace pilée et une bouteille d’alcool dedans. J’apprécie les deux petites poignées sur les côtés qui rendent le transport de la plante aisé (la fille qui cherche des justifications pour avoir mis sa plante dans un seau à champagne).

Il y a aussi un petit pot en terre cuite « inséré » dans le squelette d’un abat-jour: c’est un cadeau de ma soeur (également étudiante en art) pour mes 24 ans. Elle m’avait offert de la laine pour couvrir la structure en fer, comme vous pouvez le voir je ne l’ai toujours pas fait (mais vu que maintenant il y a une plante dedans, je vais m’y mettre).

J’ai longtemps utilisé des caches-pot « classiques » (c’est notamment le cas du ficus et de Picot-Mastodonte qui sont dans des caches-pot en céramique), mais la vie devrait rimer avec joie, liberté et amusement. Sortons de ce carcan du cache-pot imposé par les jardineries, osons le n’importe quoi (comme les chaussures, les seaux à glaçons et les abats-jour)! Ce qui compte, ce n’est pas le cache-pot, c’est ce qu’il y a dedans! La beauté intérieur n’est que rayonnement (oui bon ça va, j’ai une godasse qui décore une étagère, on va pas en faire un fromage)!