Hier, j’ai ramené une petite pâquerette du jardin de mes parents pour amuser Stella. Et puis je l’ai oubliée dans mon sac. J’y ai seulement repensé ce soir. Naturellement, la pâquerette était toute sèche. Et les pâquerettes sèches ça ne fait pas trop rêver les chatons.
Ça fait deux fois que j’offre un cadeau pourri à cette pauvre chatte. Il y a deux jours, j’avais (méticuleusement) fabriqué un jouet à partir du programme de l’une des candidates aux élections présidentielles et d’un rouleau de PQ vide. J’avais enfilé les pages dans le tube, puis les avais éfilochées pour en faire des frouf!ous (oui il y avait de l’idée). Stella avait juste reniflé la chose puis m’avait donné un petit coup de tête comme pour dire « merci quand même ».
Là, nous sommes dans le lit après avoir découvert que ma pâquerette s’était ratatinée. Stella s’est blottie contre mon pied. Je voudrais pas lui prêter des intentions qui ne seraient pas les siennes, mais j’ai presque l’impression que c’est moi qui me fais consoler pour mes cadeaux foireux.