Les toilettes de Stella

La caisse à litière de Stella est équipée d’un « toit » et d’une petite « porte-vitrée battante » style chatière. Ce type de caisse n’est pas recommandée par les comportementalistes félin mais l’autre quadrupède de la maison étant un brin coprophage sur les bords et aimant se faire des encas de crottes de chat (oui Manille, tout le monde te juge) ce dispositif était nécessaire.

L’autre jour en me baissant j’ai donné un coup de fesse dans la chatière et les petits crochets en plastique qui la maintenaient en place se sont arrachés.

Moi: J’ai cassé la porte des toilettes de Stella. 😭😭😭

Père: Qu’on m’apporte une petite vis et une boîte d’allumettes.

Une caisse à litière pour chat avec un toit-couvercle et une petite porte-battante transparente.
La caisse façon MacGyver

EDIT: J’ai porté un coup fatal à la porte et cette fois-ci c’est plus difficilement réparable. C’est ce qu’on appelle « péter les chiottes ».

Grille-pain

Mon anniversaire approchant j’ai fait une « wish-list » de cadeaux à ma famille. C’est un truc que j’avais déjà fait l’an dernier. La démarche peut sembler étrange mais ça me permet d’aiguiller mes proches en panne d’inspiration tout en restant le plus possible dans un esprit zéro déchet/objet dont j’ai vraiment besoin. Dans ma wish list cette année il y a un grille-pain; mais attention j’ai demandé un grille-pain de seconde main acheté soit chez Emmaûs, soit sur Leboncoin, soit chez Kazoo.

L’autre jour mon père et ma soeur sont passés chez moi après être allés chez Action. J’ai demandé à Père ce qu’ils y avaient trouvé et il m’a dit qu’ils avaient acheté un grille-pain. J’ai dû faire une tête en mode « Ah, ouais, un grille-pain. » car mon père s’est empressé de rajouter: « Pour ta soeur ».

Voilà je pense que je suis fichée par ma propre famille.

Ça vaut des clous

Père m’a fait savoir que j’étais proche de mes sous. Venant de la part d’une personne qui, au magasin de bricolage, rempli son sachet vrac en empilant les clous un à un pour pas qu’il y ait d’espace vide entre eux et avoir ainsi le maximum de clous au prix du sachet, je trouve que la remarque pique un peu.

(Père m’en voudra sans doute de vous avoir révélé son astuce secrète)

Dialogue de l’espace avec Père #8 : Roule ma poule

Je vais récupérer le cabas à roulettes de Nany qui est actuellement en stand-by chez mes parents…

– Il est plus petit que celui que j’ai pour aller au marché, constaté-je.

– Oui il est plus petit, répond Père. Tu ne peux pas prendre le chwawawique avec.

– le téléférique?

– Non, le périphérique.

– Je peux pas prendre le périphérique avec? Et pourquoi?

– Bah parce qu’il est trop petit.

Non, pas la peine de chercher la logique dans ce dialogue, il n’y en a pas.

Dialogue de l’espace avec Père #7 : Crotte alors!

Alors qu’on se balade dans un parc de Seine-Saint-Denis’ mon père me fait savoir qu’il y a plein de crottes sur le chemin mais j’ai visiblement du mal à comprendre de quel animal il s’agit…

Moi: Il y a des crottes de chameau?!

Papa: Non, des crottes de ch*****!

Moi: Des crottes de chamois!!

Papa, cavalant sur place (un peu désespérément): Non, des crottes de cheval!

Moi: Aaaaah, des crottes de cheval!

Papa: Oui. Tu veux toucher?

Ça ira merci.

Le ravin

Au parc l’autre jour avec mon père et Manille.

Alors que nous sommes sur un sentier, me donnant son bras pour me guider, mon père décide de couper à travers les arbres pour emprunter un chemin plus bas. Une petite pente de terre sablonneuse sépare les deux sentiers. Mon père s’arrête un instant, l’air de réfléchir à la manoeuvre à adopter.

Finalement il me donne les mains pour m’aider à descendre. Quand je dis « pour m’aider à descendre » il faut vous imaginer à une guinguette party un dimanche midi en train d’essayer de faire monter Mémé dans une barque. Bon. Évidemment tout ne se passe pas comme prévu.

Je me mets à déraper, mes pieds glissent sur la terre. Je commence à dégringoler mais mon père s’obstine à me tenir les mains, j’ai peur de l’entraîner dans ma chute.

« Papa, il faut me laisser partir maintenant, c’est trop tard pour moi. Lâche-moi c’est pas grave. Je vais vous ralentir Manille et toi, partez sans moi. Ça ira pour moi t’en fais pas. »

Ce sont les pensées qui défilent dans ma tête, mais tout ce que j’arrive à dire c’est:

« Il faut me laisser… Aaaaaah… Noooon… Hahahaha! »

Je ne me vautre pas mais c’est pas loin, mon pantalon et mes chaussures noirs sont couverts de poussière.

« Mais pourquoi tu m’as fait passer par là? » demande Papa avant d’enchaîner par « C’est la faute de Manille! » puis de relativiser « Faut bien que tes rangers servent à quelque chose. ».

Dialogue de l’espace avec Père #6 : Pris pour une courge

Mon père passe chez moi, j’en profite pour lui proposer un peu de soupe que j’ai préparé…

Moi: Tu veux de la soupe à la courge?

Mon père: Non ça ira.

Moi, rangeant mon bocal de soupe: Dommage, elle est bonne.

Mon père: J’aime pas la courge.

Moi: Même en soupe?

Mon père: Oui, j’aime pas le nom.

Flagrant délit de mépris sur la courge d’autant que, après vérification, il semblerait que je n’avais pas su faire la différence entre une courge et un butternutt pour préparer mon potage.