Il m’arrive de mettre du pain à décongeler à l’envers sur la grille du four et il passe toute la nuit retourné ainsi, je partage mon appartement avec une chatte toute noire, des fois je marche dans une marde de chien et pied gauche ou droit ça me gonfle juste. Je dirais donc que non. Enfin, je ne sais pas si c’est de la superstition mais, j’ai fait un rêve l’autre jour dont j’espère ne m’attirer le courroux de personne.
Quelle est la question que vous détestez qu’on vous pose ? Expliquez.
Cette question me fait penser à deux questions. J’y ai souvent droit quand je rencontre des gens et ça me tape sur le système. En fait il y a quelque chose de réthorique dans leur formulation qui me déplaît beaucoup. Peut-être que c’est moi qui ai un ego mal placé, peut-être que c’est les gens qui devraient apprendre à tourner 7 fois leur langue dans leur bouche avant de l’ouvrir, peut-être un pu les deux; je vous laisse juger.
Pas vraiment. J’aurais tendance à penser que rien n’a vraiment de sens et que les choses se font un peu comme ça, au pif. Par contre ça m’éclate de voir la trajectoire des destins (des choses vivantes ou non).
Par exemple quand j’avais 12 ou 13 ans j’avais un clic-clac que ma soeur a récupéré il y a peu pour son premier appartement.
(« Pourrave ton exemple » vous entends-je dire, et je suis sourde en plus)
Quel est le plus grand défi que vous aurez à relever au cours des six prochains mois ?
Prendre le train seule.
Très prochainement (trop prochainement, aaaaab) je vais me rendre quelques jours à Toulouse chez une copine. J’ai réservé mes billets de train et ça avait déjà l’air d’une grande expédition (j’en ai écrit une anecdote longue que je publierai le moment venu, c’est-à-dire au retour de mn voyage, c’est-à-die si j’en suis pas morte décédée).
« Comment elle est faite pour moi cette question!!! »
C’est ce que j’ai pensé quand je l’ai vue. Vous aurez peut-être compris depuis le temps que je ne suis pas, mais alors paaaaas du tout, une adepte du « dans la vie faut pas se plaindre » et « y a toujours pire que soi ». Oui, en effet, et ça me fait une belle jambe qu’il y ait pire que moi. Du coup je me suis dit que j’allais faire un listing des trucs qui me font râler plus ou moins explicitement. Ne vous dites pas non plus que je fais que de me plaindre, c’est Day One qui pose la question.
Qu’avez-vous le plus peur de faire ? Que faudrait-il pour que vous le fassiez ?
Pas grand chose. En fait si, un tas de choses mais ça ne m’empêchera pas de les faire. Je crois que c’est un concept en psychologie sociale qui s’appelle l’engagement, ou un truc du genre. Même si je suis effrayée j’ai tendance à foncer dans le tas. Globalement quand j’ai peur de faire quelque chose c’est comme si je me mettais en apnée et que je me disais: « Bon ben quand faut y aller faut y aller ». Ça me rappelle notamment la fois où je me suis retrouvée à masser mon potentiel futur employeur.
Je suis très à la bourre en terme de lecture. À l’heure où je rédige cet article (samedi 27 janvier, on fait des heures supp’) je n’ai encore commencé aucun livre pour 2024. Quand j’ai vu l’incitation de Day One j’ai pensé: « Quelle coïncidence! C’est du pain béni cette question! ». Mais à tous les coups cet article va me prendre 4 plombs à rédiger parce que comme pour mon article Crever l’écran je vais foutre des liens partout.
Je profite donc de cette incitation pour vous partager les livres actuellement en train de prendre la poussière dans ma liste de souhait. Et comme je suis extrêmement professionnelle je vous glisse le lien Bookbuddy de chaque livre à chaque fois, vous n’avez qu’à cliquer sur le titre et vous aurez accès à toutes les informations dudit livre (je ne suis pas assez payée pour ce que je fais).
La question me fait penser à la chanson de l’agent d’entretien dans Le soldat rose, interprétée par Alain Souchon (oui j’ai de sacrées références).
Alors je sais pas exactement c’est quoi avoir une âme d’enfant, je serais tentée de dire que c’est se précipiter dehors quand il a neigé et ne pas pouvoir s’empêcher d’enfoncer le doigt sur un muret ou un capot de voiture recouvert de neige.
C’est mettre son matelas par terre dans son salon et dire qu’on fait du camping (même que parfois on peut tendre un drap entre le canapé et une chaise et ça fait une tente).
C’est frissonner quand la nuit tombe dans la rue car on a peur de croiser un monstre et qu’on essaye de se rassurer en se disant qu’on est le plus gros monstre que les monstres aient jamais vu (et ça marche parce qu’à l’heure actuelle je ne suis encore tombée sur aucun monstre).
C’est placarder un texte idiot au-dessus des toilettes juste parce qu’on trouve ça rigolo (de toute façon c’est en braille donc a priori personne comprendra).
C’est chanter des chansons ridicules dont ses quadrupèdes sont les héroïnes et les faire parler avec une voix tout aussi ridicule (et parfois entamer un mono-dialogue).
C’est s’allonger par terre dans son salon parce qu’on est un peu fatiguée (mais en général le chien débarque parce qu’il aime pas quand on fait ça, donc on se relève. Ou pas.).
C’est être persuadée que sa chienne vivra 30 ans alors que son suivi gériatrique par son école de chien guide commence l’an prochain.
C’est manger du beurre de cacahuète à la petite cuillère (en se convainquant qu’on le mérite).
C’est OH LA VACHE ROBERT EST TOUJOURS SUR LE REBORD DE LA FENTRE ALORS QU’IL PÈLe!!!
C’est avoir un projet de parc d’attraction pour chat dans son bureau (Stellaland).
C’est descendre les escaliers sur les fesses (ouais bon ça j’avais la crève et je tenais plus debout).
C’est se précipiter avec entrain sur un petit caddie pour enfant qui traîne dans une allée d’Ikea et le secouer comme un prunier parce que « Ouaaah trop cool un petit caddie!!!! » (avant de se calmer parce qu’en fait il est à quelqu’on et la personne vous juge fortement).
C’est hurler de rire pour des trucs stupides.
En fait des fois il m’arrive de me demander ce que la petite fille que j’étais penserait de moi actuellement.