Du noir au braille | Evelyne Kommer | Mission Évangélique Braille (1996)

Fiche BookBuddy de Du noir au braille d’Evelyne Kommer.

Petit partage spécial en ce 4 janvier, journée mondiale du braille.

J’ai ouvert cette méthode le 8 décembre 2020 et l’ai refermée le 31 décembre de la même année. Il m’a fallu ensuite un mois pour travailler ma lecture du braille et lire « plus fluidement ».

Ça m’éclate toujours car ça a l’air d’impressionner les gens quand je dis que j’ai appris le braille en 3 semaines. Or ça n’a vraiment rien de glorieux. Déjà, l’alphabet (noir) je le connaissais déjà donc j’ai juste eu à passer de la forme visuelle à la forme tactile des lettres. Il s’agissait pas d’intégrer un nouvel alphabet (cyrillique, hébreu, arabe, etc). Ensuite, figurez-vous que j’étais déjà bien malvoyante et que je perdais de plus en plus mon ouïe. Je ne pouvais quasiment plus aller sur mon téléphone pour consulter mes réseaux sociaux ou mes messages, écouter de la musique, suivre un film ou une vidéo. Mon occupation du soir c’était de faire la vaisselle et de passer l’éponge sur mon plan de travail après le repas, et à 21h j’étais au lit à me tourner les pouces. Croyez bien qu’apprendre le braille c’était non seulement un moyen de m’occuper sur le moment mais ça voulait dire faire plus de choses après.

La méthode est organisée ainsi: les nouveaux caractères sont présentés par ordre croissant de difficulté et non par ordre alphabétique de façon à ce que ça soit plus facile de s’y familiariser. Sur une page on vous présente quelques caractères (lettre, chiffre, symbole) en braille et en relief. La version « noir » est retranscrite en relief en très gros ainsi que la version braille. Cela vous permet d’apprendre par vous-même si vous avez déjà bien perdu votre vue (c’était mon cas). Il y a ensuite quelques pages d’exercices en braille avec des mots/des phrases formés avec les caractères que vous avez déjà appris. Ensuite il y a une nouvelle page avec d’autres caractères et rebelote.

Après avoir appris l’alphabet braille il m’a fallu 1 mois pour gagner en vitesse de lecture et être plus à l’aise avec les lignes. C’est ce que je trouve le plus dur dans l’apprentissage du braille (même si c’est pas insurmontable). Se déplacer sur une page de ligne en ligne ça demande de la persévérance. Pour ma part je lisais un peu tous les jours un recueil de fables modernes pour enfants. Ça m’a permes de me familiariser avec la localisation dans la page. Je vous mets les références de ce livre juste en dessous, je pense que des poèmes pas trop compliqués font également l’affaire.

Couverture de Il était une fable de Pascal Teulade et Adrienne Barman (livre braille).

Fiche BookBuddy de Il était une fable de Pascal Teulade et Adrienne Barman.

La petite anecdote rigolote c’est que les exercices dans la méthode sont des phrases toutes bien espacées les unes des autres. C’est sur la dernière page d’exercices qu’il y a un petit texte sur plusieurs lignes, avec un espacement « normal ». Quand je l’ai vu je me souviens avoir chouiné intérieurement: « Je vais jamais y arriver ». Stupide car j’avais déjà appris tout l’alphabet braille, ce n’était que l’ultime étape.

En conclusion, je vous encourage vraiment à apprendre ce bel alphabet que vous y voyez encore ou non. Le braille ce n’est pas dur c’est même logique et ça permet de faire plein de chose. Par contre si vous pensez au braille par rapport aux boîtes de médicaments, oui je comprends que ça paraisse carrément gerbant et décourageant.

Il y a un débat stérile qui oppose le braille à la synthèse vocale. Je vous dirais que les 2 sont complémentaires, en revanche j’ai clairement été dépossédée de l’écriture et je ne m’en suis rendue compte qu’en devenant brailliste.

Bilan lecture 2023

Nous arrivons donc au dernier jeudi de 2023 et en cette occasion je vous partage un petit récapitulatif de toutes mes lectures de l’année que je vous ai déjà partagées sur ce blog. Je vous ai glissé les liens de chaque article, vous n’avez plus qu’à cliquer sur le titre qui vous intéresse pour y accéder.

Je suis contente d’avoir ouvert la catégorie « 20h18 Lecture » même si je pense que ce n’est pas la plus populaire de ce blog. J’adore lire depuis que je suis petite et mes pertes visuelle puis auditive m’ont amenée à explorer d’autres supports de lecture, d’abord avec des livres audio puis avec des livres en braille/des ebooks. En 2024 j’aimerais continuer à vous partager régulièrement (plus ou moins, selon mon rythme) mes lectures et peut-être aussi des réflexions sur l’accessibilité de celle-ci ou encore des outils et des applications que j’utilise dans ce domaine. On verra bien!

J’espère que cette catégorie d’articles vous plaît malgré tout, je sais bien que tout le monde n’y trouve pas forcément son intérêt. J’essaye vraiment d’écrire des chroniques littéraires moins « bookstagrameuse » et de les rendre plus personnelles, plus rigolotes pour que vous y trouviez du plaisir à les lire même si les bouquins c’est pas votre truc. J’espère réellement que ça s’est ressenti sur les dernières chroniques que j’ai publié.

Voilà je vous souhaite une bonne lecture, de mes articles ou des livres eux-même, c’est vous qui voyez.

24 Contes de Noël | Charles Dickens, Hans Christian Andersen, Guy de Maupassant & Camille Lemonnier | Alicia Éditions (2022)

La fiche BookBuddy de 24 contes de Noël de Charles Dickens, Hans Christian Andersen, Guy de Maupassant & Camille Lemonnier.

Mon avis

Techniquement je n’ai pas encore fini ce livre puisqu’il s’achève au 24 décembre mais bon étant un recueil de contes je peux d’ors et déjà donner mon avis.

Alors. Moi j’avais en tête quelque chose de bien spécifique, des contes un peu merveilleux avec des petits lutins et des Père-Noël. Ce recueil se présentait comme un « calendrier de l’Avent féérique ». Or, certains contes étaient quand même beaucoup tournés vers la religion. Oui je sais, je me suis acheté un CALENDRIER DE L’AVENT donc j’aurais pu m’attendre à ce que ça parle un peu de foi et compagnie. Mais à ce moment-là, ne vendez pas ce livre comme quelque chose de « féérique ».

Néanmoins c’était une lecture intéressante. J’ai pu découvrir certains auteurs, par exemple ça m’a donné envie de lire plus de Maupassant (de lire du Maupassant tout court, arrête de faire comme si t’en lisais déjà Bibi). Il y avait quand même quelques contes un peu plus « féérique » et magiques (mention spéciale pour Une semaine avec Ole le petit elfe de Hans Christian Andersen que j’ai adoré). Mais pour être tout à fait franche j’ai parfois passé le conte du jour car ça devenait indigeste.

Je pense peut-être réitérer l’expérience l’an prochain (JE SUIS MASO) mais en faisant attention à choisir des contes un peu plus enfantins.

En gros, si vous avez la foi et que c’est votre truc je vous conseille ce calendrier de l’Avent. Si vous n’avez ni la foi ni la patience ni la curiosité nécessaire pour lire en écrasante majorité des contes « chrétiens », passez votre chemin.

Quatrième de couverture

Chaque jour de décembre, découvrez avec ce calendrier de l’avent féerique un merveilleux conte de Noël !
Écrits par les plus grands conteurs (Charles Dickens, Hans Christian Andersen, Guy de Maupassant, Camille Lemonnier, Joséphine Marchand…), ces 24 histoires traditionnelles vous feront patienter jusqu’au jour J. Ce recueil se termine par l’un des plus beaux contes de Noël de Charles Dickens, l’histoire de Scrooge et des trois esprits.
Sommaire :
1er Décembre : Nuit de Noël de Guy de Maupassant
2 décembre : Le Bonhomme de neige de Hans Christian Andersen
3 décembre : L’arbre de Noël de Charles Dickens
4 décembre : Les sabots du petit Wolff de François Coppée
5 décembre : Noël de Joséphine Marchand
6 décembre : Le Noël du Petit Joueur de Violon de Camille Lemonnier
7 décembre : Une semaine du Petit Elfe Ferme-L’oeil de Hans Christian Andersen
8 décembre Le Petit Noël de Quatre Sans-Culottes de G. Lenotre
9 décembre : Les Trois Messes Basses d’Alphonse Daudet
10 décembre : Le Sapin de Hans Christian Andersen
11 décembre : Noël au Pays de Joséphine Marchand
12 décembre : Conte de Noël de Guy de Maupassant
13 décembre : L’arbre De Noël De Monsieur D’auvrigny de G. Lenotre
14 décembre : Le Rêve d’Antoinette de Joséphine Marchand
15 décembre : Le Noël de Caroline de Louis Dantin
16 décembre : Le pudding de Noël de Charles Quinel
17 décembre : Hier et Demain de Joséphine Marchand
18 décembre : Rikiki – Tradition Orale
19 décembre : Les Pierres de Plouhinec de Charles Émile Souvestre
20 décembre : Le Jour de l’An de Joséphine Marchand
21 décembre : Casse-Noisette d’Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
22 Décembre : La Petite Fille et Les Allumettes de Hans Christian Andersen
23 Décembre : La Nuit avant Noël de Clément Clarke Moore
24 Décembre – Contes de Noël de Charles Dickens

L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde| Robert Louis Stevenson | Bibebook (2013)

Fiche BooBuddy de L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde de Robert Luis Stevenson.

Mon avis

Je crois que ça n’existe plus mais j’ai passé un bac littéraire et dans cette série on avait une matière qui s’appelait Littérature Étrangère en Langue Étrangère (LELE). On travaillait sur des extraits de textes en anglais, des classiques de la littérature anglaise. En 1ère, ou en terminale je ne sais plus, je me souviens qu’on avait vaguement étudié Strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde. Je ne me souviens plus dudit extrait mais je revois clairement le titre sur ma feuille, écrit en Times New Roman. Ma prof nous avait fait regarder l’extrait d’un vieux film en noir et blanc où le Dr Jekyll (jeune et BG) ingurgitait sa potion de transformation et se mettait à se tirer les cheveux en grimaçant. Ensuite il était tout moche. Et j’avais trouvé une photo « à l’ancienne », le portrait d’un homme de la tête aux pieds et il semblait se dédoubler au niveau de la taille en un second buste penché en avant et semblant hurler. Ma prof avait bien aimé ma trouvaille je crois.

L’autre jour j’ai eu envie de me plonger dans ce mythe mais en français (ma prof de LELE en sueur). Cette lecture m’a énormément plue. J’ai trouvé qu’il y avait un vrai questionnement sur les notions de bien et de mal et sur le poids des apparences. En fait j’ai presque un peu de peine pour Jekyll qui en est venu à créer sa mixture maudite parce que justement il ne se sentait pas tout à fait bien ni tout à fait lui-même à jouer le jeu du bon médecin bienveillant honnête et réputé, etc etc. Bon, évidemment c’est mieux si on ne cède pas à ses pires côtés (cf: brûler les haies mal taillées). Mais finalement Jekyll (et Hyde pourquoi pas) est profondément humain et touchant. Enfin peut-être pas Hyde en fait. Bon je sais pas.

Le français était par moments très soutenu et c’est à la lecture du dernier chapitre que j’ai pu reconsidérer certains éléments que j’avais mal compris dans les chapitres précédents. Le style du Dr Jekyll (oui je spoile un peu, c’est lui qui s’exprime dans le chapitre 10) est sans doute le plus simple et le plus accessible à la compréhension. De plus, j’ai noté quelques incohérences de traduction assez gênantes pour la bonne compréhension de l’histoire. Une fois la lecture du dernier chapitre achevée je suis retournée lire certains passages qui m’avaient semblé un peu obscurs ou que je n’avais pas du tout compris sans m’en rendre compte. Ainsi, si vous voulez découvrir L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde je vous conseille de ne pas choisir l’édition que j’ai prise. Je suis désolée mais il y a un certain bâclage dans la traduction qui n’aide vraiment pas quand on fait déjà un effort pour suivre le style D’écriture. Petit aparté: j’ai trouvé la lecture de Zothique et Averoigne de Clark Ashton Smith (des éditions Mnémos) hyper facile. Le style était fluide, clair et limpide. Bon eh bien c’est justement car il y a eu un gros travail de retraduction de fait sur ces textes. Du coup, je vous conseille de vraiment faire attention à l’édition que vous choisissez.

Bon alors je viens de relire le résumé du roman par cette édition pour mon article et dedans Utterson s’appelle Charles alors que son vrai prénom est Gabriel John (nom qu’il porte plus loin dans ce même livre, faudrait se décider à un moment les gars). Bref ne prenez pas l’édition Bbebook, c’est objectivement de la grosse merdasse.

Ah oui, autre chose qui m’a plue avec cette lecture et qui me donnerais envie d’approfondir celle-ci en lisant des analyses de l’oeuvre: je ne sais pas si c’est moi qui interprète de travers mais il m’a semblé que l’auteur était pas mal ironique voire cynique parfois. Je serais curieuse de savoir qu’elle était sa pensée sur la société de son époque, la religion, le bien et le mal.

Je crois qu’on est beaucoup à connaitre l’histoire de Jekyll et Hyde sans la connaître véritablement. Le mythe est un poil malmené je trouve (une pensée toute particulière à Once Upon A Time qui n’a absolument pas respecté les personnages originaux et encore moins l’histoire originale, même si à cette saison la série était déjà devenue complètement what the fuckesque). Bref, lisez L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. C’est un récit très intéressant à bien des aspects.

Quatrième de couverture

Conte l’histoire d’un avoué, Charles Utterson, qui enquête sur le lien étrange entre Edward Hyde et le médecin Henry Jekyll. Le Docteur Jekyll, un philanthrope obsédé par sa double personnalité, met au point une drogue pour séparer son bon côté de son mauvais, mais c’est ce côté-là qui, nuit après nuit, finalement prendra le dessus et le transformera en monstrueux Mister Hyde.

Black Friday (Cherub tome 15) | Robert chamore Casterman Jeunesse (2020)

La fiche BookBuddy de Black friday de Robert Muchamore.

Mon avis

Ce tome 15 signe le retour (j’aime bien cette expression, ça fait très sensationnel) de James au campus de CHERUB.

Alors. Vous savez désormais que CHEHUB est ma série littéraire préférée. Je vous annonce que le tome 15 est l’un de mes favoris. Déjà il se passe énormément de choses dans ce roman, tant du côté de la mission initiale que de celui du retour de James. Un des chapitres m’a fait pleurer et je crois que c’est bien la première fois à la lecture d’un Cherub. L’atmosphère était peut-être un peu moins légère car les évènements qui arrivent sont sans précédents dans la série mais on se retrouve quand même plongé au coeur de cette agence si particulière.

Je me souviens avoir lu des commentaires à propos du tome 12 de gens mécontents que l’aventure Cherub se poursuive sans James. Premièrement, il avait bien le droit de faire sa vie James hein. Deuxièmement tout était calculé, en tout cas c’était un au revoir pour mieux se retrouver ensuite. Dans ce tome James a 21 ans (ouch) et revient sur le campus pour donner un coup de main en tant que formateur. On ne l’avait pas revu depuis la fin du tome 11. J’ai beaucoup aimé le jeune adulte qu’il est devenu, je l’ai trouvé drôle et super chouette avec les plus jeunes. Il y a aussi plein de clins d’oeil par rapport au début de la série et à l’époque où James était lui-même agent de CHERUB.

Bon alors par contre je note un gros point noir concernant la traduction. Si elle semblait normale durant la première moitié du livre elle se casse complètement la gueule à la seconde et c’est le festival des incohérences: André devient Ryan, un cadeau de Noël devient un cadeau d’anniversaire, le jour de l’An devient Noël, j’en passe des vertes et des pas mûres mais la grande gagnante était sans doute celle de la soeur de James qui durant les 14 premiers tomes jusqu’à la première partie du roman s’appelle Loren et qui subitement à partir de la seconde moitié s’appelle LAUREN. Alors j’ai une petite théorie là-dessus (parce que j’avais tellement la rage que j’ai cherché qui avait traduit ce roman mais j’ai rien trouvé): la première partie a été traduite par une personne qualifiée détentrice d’un diplôme de traduction. La seconde partie a été confiée à un stagiaire de 3e, pas un stagiaire de 3e année de traduction non mais un stagiaire de 3e genre collège. Voilà. Merde.

Autrement je suis heureuse de retrouver James et j’ai hâte de découvrir les deux derniers tomes de la série. Et, une fois n’est pas coutume, je vous partage ici un petit extrait qui m’a fait bien rire (une pensée à mes proches qui me lisent et qui doivent en avoir ras le bol que je les bassine avec cette série):

Lorsqu’il avait accepté ce court intérim au sein de CHERUB, James s’était promis de respecter ses élèves, à l’image de Mr Pike et de Kazakov. Il avait trop souffert des méthodes brutales de Miss Speaks et de Norman Large, l’ancien instructeur en chef qui avait été chassé de l’organisation en raison d’innombrables actes de sadisme. Cependant, pour quelque raison obscure, il éprouvait une joie suspecte à l’idée de débouler dans la chambre d’un agent au beau milieu de la nuit et de lui flanquer la trouille de sa vie.
— Debout là-dedans ! hurla-t-il en flanquant un coup de pied dans la porte de la chambre 707.
Il actionna l’interrupteur commandant le plafonnier et arracha une couette aux couleurs de Manchester City.
Comme prévu, sa victime afficha une mine épouvantée puis posa les mains sur ses yeux.
— Qui… qui êtes-vous ? cria-t-il.
— Tu as dix minutes, Léon, gronda James. Habille-toi en vitesse, brosse-toi les dents et emporte de quoi grignoter dans le minibus.
— Je ne suis pas Léon, protesta l’enfant.
— Je te déconseille de jouer à ça avec moi, mon garçon…
— Je vous jure ! Je suis Daniel, son frère jumeau !
Pour prouver ses dires, il désigna une photo encadrée posée sur la table de nuit. James y découvrit Théo pendu au cou de son grand frère Ryan. À leurs côtés, Léon et Daniel affichaient des sourires forcés.
— OK, je comprends, bredouilla James. J’ai tapé Sharma sur le serveur, et c’est ton nom qui est sorti en premier. J’ignorais que vous étiez quatre.
— Vous trouverez mon frère deux portes plus loin.
James se rua dans le couloir et déboula dans la chambre 711 en criant :
— À nous deux, Sharma !
La jeune fille d’une quinzaine d’années qui occupait le lit poussa un cri perçant et disparut sous la couette.

Quatrième de couverture

Quand l’organisation CHERUB se retrouve dans l’impasse, une seule solution : faire revenir James Adams !
Le clan Aramov est à l’agonie. Après trois ans de travail d’infiltration, la plus longue mission de l’histoire de CHERUB touche à sa fin. Ryan Sharma et Yosyp Kazakov sont à bord d’un avion-cargo à destination de l’Alabama. Leur mission : contrer la plus importante attaque terroriste jamais menée sur le territoire des États-Unis.
Une opération à haut risque dont l’issue pourrait changer la face du monde…
CHERUB est une unité de renseignements composée d’espions âgés de 10 à 17 ans.

Annonce et surprise (calendrier de l’Avent)G

Bonjour cher lectorat,

Il m’est venu une idée MERVEILLEUSE l’autre jour alors que je traînais dans les rayons d’AppleBook. Je suis tombée sur un calendrier de l’Avent avec 24 contes de Noël, rien que ça!

Alors. J’imagine que vous en avez déjà plein le dos de Noël, que la télé a déjà commencé à vous sortir ses téléfilmis de Noël aux scénarios toujours plus recherchés et que les centre-commerciaux ont quant à eux déjà commencé à diffuser en boucle « All I want for Christmas is youuuu » dans leurs hauts-parleurs. Je compatis, je comprends parfaitement même si je n’ai plus de télé et ne fréquente plus les centres-commerciaux (même si la surdicécité me facilite grandement les chose, surtout). Je comprendrais que vous enragiez que je m’y mette aussi.

Pour tout vous expliquer, je ne voulais pas que la dernière chronique littéraire sur le blog soit ENCORE un Cherub (non, pas le tome 14 mais le tome 15 dont l’avis sera prochainement publié, hin hin hin). Petite j’avais un beau livre de contes de Noël et je me suis dit: pourquoi pas chercher quelque chose de similaire? Et c’est ainsi que je suis tombée sur le calendrier de l’Avent féerique aux 24 contes (la magie de Noël?). J’en ferais une chronique littéraire dès que je l’aurais fini mais comme je suis partageuse je vous donne dès à présent ses références afin que ce soit aussi votre calendrier de l’Avent

Cliquez ici pour retrouver les références de ce livre..

Dites moi si cette lecture commune un peu spéciale vous tente!

En attendant, je vous annonce que d’ici le 1er décembre j’ai commencé la lecture de L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Ce sera la prochaine chronique littéraire du blog (après Cherub tome 15) dans un tout autre registre, n’est-ce pas.

L’ange gardien (Cherub tome 14) | Robert Muchamore | Casterman Jeunesse (2020)

La fiche BookBuddy de L’ange gardien (Cherub tome 14) de Robert Muchamore.

Mon avis

Je vous ai vaguement parlé de Cherub par ici il y a quelques mois. Cherub est ma série littéraire jeunesse préférée. Je l’ai découverte quand j’étais ado. C’est une copine du collège qui empruntait les tomes à la bibliothèques et me les passait. Je me souviens avoir dévoré le tome 1, 100 jours en enfer.

CHERUB c’est une organisation britannique d’enfants agents secrets. À chaque tome on suit les aventures de James Adams au campus de CHERUB et lors de ses missions. La série aborde également plusieurs thèmes autour de l’adolescence (il me semble que James entre à CHERUB à 11 ans et en part à 18 donc on le voit grandir et évoluer).

J’ai lu les 12 premiers tomes (le 12e s’achevant par le départ du campus de James). J’ai découvert bien plus tard que la série se composait en fait de 17 tomes. ŸÔ joie il m’en restait 5 à découvrir! J’ai lu le tome 13 il y a 3 ans (en version audio) et ai donc décidé de me plonger dans le tome 14 il y a quelques semaines.

D’ordinaire le tomes de cette série sont indépendants les uns des autres et chacun relate une mission en particulier mais ce tome 14 est la suite de la mission du tome 13 (intitulé Le clan Aramov).

Si vous ne connaissiez pas Cherub sachez que c’est une excellente série (et que je vais vous prendre le chou avec pendant un petit moment car après avoir fini les derniers tomes je compte relire les premiers, vous allez en manger en chronique littéraire du Cherub).

QuaTrième de couverture

Pour échapper aux tueurs lancés à ses trousses, Ethan a du rejoindre le clan Aramov au Kirghizstan. Cloîtré dans la base d’où sa grand-mère et son oncle mènent leurs opérations criminelles, seul Internet lui permet de communiquer avec Ryan, le garçon qui, par deux fois, lui a sauvé la vie. Il ignore encore que son ange gardien est un agent de CHERUB chargé de démanteler l’organisation mafieuse dont il est l’héritier…
CHERUB est une unité de renseignements

Zéro déchet | Béa Johnson | Les arènes (2014)

La première fois que j’ai entendu parler du mouvement zéro déchet c’était en terminale à mon cours d’italien et ça donnait: « rifiuti zero ». Voilà c’était l’anecdote inutile de cette chronique littéraire.

L’ouvrage fait un point sur le ZD, ses 5 règles, comment l’auteure et sa famille l’ont progressivement adopté et des chapitres revenant sur certaines pièces ou activités du quotidien (les courses, les enfants, les loisirs, la salle de bain, etc). C’est apparement un incontournable du ZD.

Pour ma part je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’expose Béa Johnson. Elle présente le « cloud » comme la solution miracle au stockage de alors que le cloud pollue lui aussi et génère quand même du CO2 (elle explique notamment qu’elle fait des dossiers de fichiers-recettes et que certaines recettes sont en double dans plusieurs dossiers. Par exemple la tarte aux poireaux est à la fois dans le dossier « Tartes salées » et dans le dossier « Recettes d’hiver ». Perso je trouve que stocker la même recette à 2 endroits différents ça consomme de l’énergie pour rien). Ses conseils ménages sont pas mauvais mais ce n’est clairement pas une experte (elle dit qu’elle a remarqué qu’il y avait du bicarbonate de soude plus ou moins fin et de le choisir en fonction de ça pour se laver les dents, or c’est bon à savoir qu’il y a trois type de bicarbonate de soude et que l’un d’entre eux est exclusivement réservé à un usage ménager et qu’il faut surtout pas le consommer ou s’en servir pour se laver les dents). Elle propose pour limiter les déchets de passer aux cure-dents réutilisables en inox plutôt que d’utiliser des cures-dents jetables en bois (moi je serais d’avis qu’on a mieux à foutre de l’inox que d’en faire des cures-dents et que les gens peuvent se servir de fourchettes à dessert ou de leurs doigts). Pour ça et entre autres j’approuve pas à 100ö% ses idées.

Néanmoins, il faut reconnaître qu’elle pèse dans le ZD et que son travail aide bien à débroussailler le chemin quand on veut adopter un mode de vie plus écologique mais qu’on ne sait pas par où commencer. J’apprécie également la franchise dont elle fait preuve: elle raconte son ancien mode de vie et des « caprices » qu’elle a pu faire (aux USA la taille de la bague de finçailles en dit long sur vos moyens financier et elle a supplié son fiancé de lui acheter une bague plus grosse que celle qu’il lui avait déjà offerte pour se pavaner devant ses copines. le reconnaître publiquement c’est pas rien je trouve). Je vous dis ça car j’ai voulu lire un autre ouvrage sur le ZD et l’auteure pratiquait malhonnêtement la technique de la confiture de rose des bois sur un morceau de parpaing en crépi: « Évidemment, bien que moiiii je laisse mon corps libre et en friche, je ne vous juge pas si vous vous épilez ou vous rasez les aisselles. C’est mieux et plus écologique si on ne touche pas à ses poils mais il ne fopajugé! » (je grossis le truc mais c’était ça et ça m’a tellement énervée que j’ai pas fini le bouquin).

Lisez, feuilletez Zéro déchet, piochez-y des idées çà et là. Personnellement j’étais très sceptique au départ quand elle disait qu’elle mettait moins de temps à passer le balai que l’aspirateur, et finalement ça fait un an que je n’utilise plus qu’un balai.

Béa Johnson est une française installée aux États-Unis avec son mari Scott et leurs deux jeunes garçons. Elle s’est lancée dans une étonnante aventure : simplifier sa vie en réduisant ses déchets. Aujourd’hui, la famille Johnson n’en produit plus qu’un litre par an ! Dans ce livre, Béa nous dévoile des centaines d’astuces et de conseils pratiques pour adopter un mode de vie durable…