Je ne sais pas si ça sera toujours le cas au moment de sa parution, mais au moment de la rédaction de cet article, Manille est toujours chez Père. Un endroit paradisiaque, puisqu’elle est dans une maison avec un jardin et il y a un parc à côté. Père emmène quotidiennement Manille au parc.
Archives de l’étiquette : Manille
La plus belle labrador noire, chienne guide, muse à ses heures perdues.
Zoothérapie (de mes fesses)
J’aimerais aujourd’hui aborder un thème difficile. Souvent, quand on songe à adopter un animal de compagnie, vient la question du « Et s’il est malade? ». C’est important d’y réfléchir (cf: le foie-reux de Manille). Mais, et j’aimerais attirer votre attention sur ce problème, on ne réfléchis JAMAIS à l’inverse: et si c’est VOUS qui êtes malade?
Je l’ai expérimenté récemment. J’ai été malade et ensuite j’ai eu un temps de récupération très long. Par chance (une fois de plus), le jour-même du début de la maladie, Père a récupéré Manille. Stella, elle, a besoin qu’on remplisse ses gamelles et qu’on ramasse ses crottes dans la litière, mais globalement c’est tout.
Brushing
La grande passion de Manille-la-cradingue, en ce moment, est de se rouler dans l’herbe quand on va au jardin. Sachant que l’herbe est humide.
Des fois, elle revient avec la tête toute sale, mais l’autre jour c’est tout son corps qui était mouillé. Et quand je dis « mouillé », ça veut dire de l’eau de pluie et de la terre. J’ai essayé de la sécher avec une serviette mais ce n’était pas suffisant. J’ai donc fini par recourir au sèche-cheveux. Ça n’a pas eu l’air d’être très plaisant pour elle, mais pas le choix.
Croustiller
C’était l’heure de manger pour Manille. Je me suis écriée, en regardant l’heure: « 16h01! », Manille (qui a dû associer le moment où je beugle à celui de la gamelle remplie, parce que je le fais tous les jours, eh oui) est venue (très joyeusement), donc j’ai crié: « Mais… C’est l’heure du goûter!!! » (c’est devenu le rituel de l’amusement).
J’étais assise sur mon canapé et j’ai tapoté mes genoux pour inciter Manille à grimper dessus (qu’avec les pattes avant, cela va de soi). Manille a sauté et j’ai senti un petit craquement au niveau de sa patte (l’arthrose ou le poids, je ne sais pas trop).
Manille le shetland
Je mangeais une banane et la partageais avec Manille en lui tendant des petits bouts.
Au premier morceau, elle m’a un peu croqué les doigts (« De la banane, j’ai si faim, je n’ai pas mangé depuis tout à l’heur!!! » 🎻).
Pluie enchantée
J’émergeais d’une sieste et j’ai pris des postillons au visage. Surprise, je me suis redressée et j’ai tendu le bras: c’était Manille.
Gravité
L’autre soir, je sortais Manille pour ses besoins. La chienne est descendue non pas dans le jardin, pour y cueillir du romarin, mais dans le caniveau, pour y faire caca (gentil coquelicot, mesdames!).
Quand le cake a été démoulé, je me suis accroupie au bord du trottoir, j’ai coincé ma canne blanche entre mon ventre et ma cuisse, j’ai sorti un sac à crotte puis j’ai tendu les bras.
« Et on fait tourner les serviettes »
Dans Toupie (tout pitit pè¤e au casque), je vous expliquais que Manille a un mouvement un peu particulier, dit de la toupie.
Il ne s’agit pas de la traditionnelle toupie des chiens quand ils courent après leur propre queue (Stella: Andouilles de chiens.). En fait, Manille se jette de ses pattes avants puis de ses pattes arrières en tourbillonnant sur elle-même. Et quand elle fait ça, elle expulse de l’air, donc ça fait: « Hu! Hu! Hu! ».
Co-chemars
Il m’est arrivé quelques fois de me « perdre » quand j’étais enfant. Je me souviens notamment d’un jour où j’ai quitté un magasin avant ma mère et une autre fois où j’ai terminé un parcours aquatique à la piscine d’un Center parcs avant ma famille. Lors de ces deux fois, je m’étais mise à pleurer et à stresser en attendant que les adultes arrivent. Ce n’est pas le cas de ma petite soeur qui, un jour, a profité d’un moment d’inattention de ma mère et de ma tante pour aller à l’espace jeux d’un aquarium que l’on visitait. Tout le monde a paniqué, sauf elle (sale gosse, va).
J’ai « perdu » deux fois Manille. Une fois dans un parc et une fois en allant vers la plage. À chaque fois, c’était un parcours en ligne droite mais je pense que j’avais continué d’avancer tandis que Manille reniflait un truc. Résultat, la distance s’était créée entre nous. Comme Manille est d’une grande intelligence, à mon avis quand on se « perd » l’une et l’autre, au lieu d’aller tout droit, elle regarde sur les côtés ou en arrière, des fois que je me serais cachée dans un buisson.
Casse-crotte et casse-gueule
Aujourd’hui, j’ai une histoire dégoûtante à vous raconter. Je vous conseille de ne pas manger en me lisant.
Je l’avais dit dans Les courses à moustaches: Manille a des tendances coprophages. Pour une raison propre à ses papilles, le caca de chat c’est délicieux. Du coup, pour éviter qu’elle se fasse des casse-crottes, la caisse de Stella est dans la salle de bain et a une « porte-battante » (deux points absolument pas approuvés pour l’éducation féline bienveillante car il est conseillé de placer la caisse à un endroit où le chat a une vue prenante sur son environnement et de ne pas mettre de couvercle dessus). Ces précautions n’empêchent toutefois pas le mal puisque parfois Manille passe sa grosse tête dans la caisse (alors qu’elle n’a PAS LE DROIT d’aller dans la salle de bain) et « miam, miam, miam, la caque ».