Saint Valentin

Aujourd’hui c’est le 14 février. Par le hasard du calendrier cela tombe un jour de publication pour moi. Je vais donc partager un article sur le thème de l’amûr.

Un petit mot avant tout: j’ai une pensée émue pour un de mes lecteur/blogueur que je suis. Je ne ferais pas l’affront de le mentionner mais j’espère qu’il se reconnaîtra (ou pas). Soutien.


Quand j’étais enfant j’avais un amoureux à l’école primaire. Par souci d’anonymat nous le nommerons Shrekos (je fais ce que je veux je suis sur mon blog). J’étais très amoureuse de Shrekos (c’est « Shrekos » et non « Shrek » pour pas confondre). Je lui écrivais des lettres et je lui avais même écrit une chanson (une reprise de Ces soirée-là de Yannick que j’avais honteusement refoulé de mon cerveau jusqu’à cet article).

Vous devez savoir que j’étais une enfant créative: pour le 1er avril j’apportais mes poissons en papier et un rouleau de scotch à l’école. La saint Valentin était pour moi l’occasion d’exprimer mon amour à Shrekos. Une année je lui avais offert un petit bout d’améthyste ca celle que j’avais s’était un peu cassée en morceaux par endroits. Une autre année (chaque année il ne m‘offrait RIEN mais je m’acharnais quand même, l’espoir fait vivre) j’avais réalisé une sculpture gastronomique.

J’avais pris un carambar au nougat (une fois de plus: billet visé, comprendra qui pourra), je l’avais écrasé, j’avais gravé un coeur dessus (non sans difficultés) et je l’avais offert à Shrekos. Aujourd’hui je peux le dire: ce petit salopard ne le méritait pas.

Par la suite j’ai appris beaucoup de choses à son sujet et j’étais à côté de sa copine à 17 ans quand il l’a larguée par SMS (« J’ai rencontré une petite brune toute mince, je te quitte pour elle! »). Nous te jugeons, Shrekos. C’est gravé dans le marbre et ma sculpture que tu es un immense goujat. J’espère que tu as eu du mal à digérer mon Carambar et qu‘aujourd’hui il te donne de temps en temps de terribles brûlures d’estomac.


J’aimerais conclure cet article un brin rageur par de la musique. Le morceau a été composé par Edvard Grieg et s’appelle Wedding Day at Troldhaugen (Jour de mariage à Troldhaugen). « Troldhaugen » en norvégien ça veut dire « la butte aux trolls » et c’était le nom de sa maison. Le morceau a été écrit en 1896 pour du piano et il n’y a pas de paroles mais moi je l’appelais « les pieds de la petite mariée ». En l’écoutant je visualisais un futur marié qui change d’avis et essaye de s’échapper à toutes jambes tandis que la future mariée se met à lui courir après. J’adorais ce morceau. Je rêvais de le mettre à mon mariage: pour le début de la cérémonie je serais arrivée au bras de Père et on aurait fait les andouilles avec cette musique en fond sonore. Maintenant je suis célibataire et en plus je suis sourde. Nique la vie.

2 commentaires

  1. Avatar de Justin Busch Justin Busch dit :

    Larguée par SMS ! C’est trop !

    On dit — mais je ne le crois pas — que les Twinkies, un gâteau industriel aux États-Unis de même taille que les Napolitains de LU — sont si pleins de produits chimiques qu’ils peuvent rester dans l’estomac pendant une décennie. Ayant goûté des Carambars, je suis prêt à croire qu’ils peuvent faire pareil.

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    1. Avatar de Billie Ilékéleur dit :

      Les Twinkies! 😱😱😱😱😱😱😱

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