Aujourd’hui j’aimerais vous présenter Grumph.
Grumph est à Billie ce que Hyde est à Jekyll, à ceci près que moi je n’ai pas besoin d’une potion pour faire surgir Grumph.
Grumph est un troll des montagnes, une créature pas sociable allergique aux groupes et aux relations humaines.
Je tiens Grumph muselé, ou bien c’est l’inverse, je ne sais pas. Je vous parle de Grumph car au moment où je rédige cet article je suis en proie à des angoisses liées à cette aversion pour la sociabilité.
Quand j’étais petite ça passait pour de la timidité, de la réserve, une fois on m’avait même sorti: « Décoince-toi » (phrase qui avait eu le mérite de me crisper davantage). Ça a toujours été là. Aujourd’hui la surdicécité fait écran à ce « truc » mais c’est là quand même.
Je vous dirais bonjour, Grumph, mais il me semble que vous préférez autrement. Et je comprends ! À chaque où je suis au supermarché et les caisses automatiques disent « Bonjour, cher client », je réponds « Arrêtez de mentir ». Il y a des jours comme ça !
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Variante: répondre « Grumph ».
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Bonjour, Grumph de Billie, si ça peut la rassurer nous avons tous le même avec nous, plus ou moins caché ou parfois très motivé à sortir.
Le principal, c’est qu’il reste assez tranquille pour ne pas attaquer nos proches (ce n’est pas toujours évident)…
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Hahaha, « Non c’est pas moi qui viens de te mettre une beigne, c’est Grumph! ».
En fac de psycho j’avais vu le cas d’un monsieur dont le corps calleux (qui relie les deux côtés du cerveau) avait été sectionné. D’une main il battait sa femme, de l’autre il essayait d’arrêter la première.
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