J’ai eu une idée de génie.
Quand j’était enfant à chaque été La Gloire de mon père passait à la télé. Chez mes parents il y avait le livre, un beau bouquin à l’ancienne avec une belle couverture bleue un peu épaisse. Je ne l’ai jamais lu mais apparement à une époque je le plaçais sous mon oreiller pour dormir (faire ça n’a jamais motivé la petite souris à passer).
J’aime beaucoup la série littéraire Dimanche avec Marcel qui est publiée sur le blog Un Coup de Foudre. Son auteur lit À la recherche du temps perdu de Marcel Proust et chronique ses lectures. Le tome 1 (Du côté de chez Swann) semblait être un calvaire mais cela ne l’a pas empêché de commencer le tome 2 (À l’ombre des jeunes filles en fleur)s. Très franchement, même si Proust est une figure de la littérature française, je n’ai aucune envie de le lire. Toutefois, et c’est un peu sadique, j’adore Dimanche avec Marcel. Je savoure ces billets tout en prenant mon café et mon pain viennois.
Et donc, tout ça pour dire, enfin, comme dirait Proust, tout ça pour écrire, car vous savez, l’écriture moi j’aime beaucoup ça, d’ailleurs écrire me rappelle quand j’étais en CM1 et que la maîtresse nous demandait d’écrire un texte pour raconter nos vacances, or Proust ne partait pas en vacances car son médecin le lui avait interdit, juste ciel je divague, flûte je ne sais plus où j’en étais, ha ça y est ça me reviens, tout ça pour dire: j’ai eu la brillante idée de lire un autre Marcel. En effet, La Gloire de mon père a été écrit par Marcel Pagnol. Donc en hommage à cette petite fille qui a vu 15 fois le film à la télé et n’a jamais daigné lire le bouquin, j’ai décidé que La Gloire de mon père de Marcel Pagnol serait ma lecture de cet été. Oui, cachez votre joie, je sais que l’idée vous emballe mais quand même!
En fait si vous ne connaissez pas La Gloire de mon père, ça parle d’un petit Marseillais (pas le gel douche) qui va passer ses vacances d’été avec sa famille dans une maison que je sais plus où qu’elle est mais mon grand-père aurait appelé ça « l’arrière-pays » (un coin avec des montagnes et des cigales, voilà de rien). Il y a une histoire de chasse (peut-être une perdrix, j’ai oublié, et peut-être même deux car dans le film il me semble qu’à un moment Marcel va récupérer le gibier camé et il lèvre les deux bras avec dans chaque main une bestiole morte)). Je crois que c’est de là que vient le titre: la Gloire de mon père c’est quand il a tué un piaf avec son fusil, on n’est pas sur un ouvrage très vegan. Le roman n’est pas très long (228 pages). Je pense que l’ambiance estivale s’y prêtera très bien. Ce sont également des souvenirs d’enfance (comme pour À la recherche du temps perdu) mais j’ai espoir que ça soit rédigé dans un style plus léger (même si PAN LE CUI-CUI).
Voici la quatrième de couverture:
Un petit Marseillais d’il y a un siècle: l’école primaire; le cocon familial; les premières vacances dans les collines, à La Treille; la première chasse avec son père…
De mémoire, je crois bien avoir lu du Pagnol. Mais alors, le(s)quel, impossible à dire !
De mémoire, j’ai aussi eu en dictée des extraits de celui-ci. Je crois que le style est effectivement assez léger !
Bonne lecture !
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Merciiii!
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Je me dis depuis des années que l’un de ces quatre, il faudra que je lise du Pagnol !
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C’est l’occasion de rester dans les classiques!
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