Retrouvez ici la fiche BookBuddy de Hors-la-loi (tome 16 de Cherub).
Quatrième de couverture
Après dix-huit mois passés dans une prison pour mineurs, Fay n’a qu’un objectif : se venger de Hagar, le trafiquant de drogue qui a assassiné sa mère. Mais elle n’est pas la seule à viser ce criminel: elle ignore que Ning, sa seule alliée, est un agent de CHERUB chargé de la suivre à la trace. Fay joue un jeu dangereux. Elle s’est fait de nombreux ennemis, et sa soif de vengeance pourrait bien se retourner contre elle…
Mon avis
Bon. L’avant-dernier tome de ma série littéraire préférée. Et je l’ai A-DO-RÉ.
J’ai été prise dans ma lecture et j’ai dévoré ce roman. C’était un réel plaisir de suivre cette mission et de retrouver les personnages de Ning, Ryan et James (je sais que je ne dévoile rien car 1/ ce livre est sorti il y a presque 10 ans, 2/ j’ai cité des noms qui étaient déjà présents dans le tome 15, 3/ je sais très bien que mes chronique littéraires n’intéressent personne, 4/ surtout quand il s’agit de Cherub).
La mission portait sur le trafic de drogue avec l’infiltration d’un gang (rien de très nouveau par rapport à d’autres tomes) et un lien tissé avec Fay qui est, qui est, qui eeeest, une HORS-LA-LOI, et oui!
Quant aux thèmes directement liés à l’adolescence je dirais peut-être la gestion des émotions. De façon générale je trouve ce volet « moins présent » dans les derniers tomes que dans les premiers mais en même temps dans les premiers on voyait de près James grandir.
Malgré cela c’était une lecture haletante et pleine de rebondissements. Il y a eu plusieurs fois où j’étais impatiente de lire les chapitres suivants pour connaître la suite.
On notera toutefois que le stagiaire de 3e chargé de la traduction du précédent tome (au moins de la moitié) a redoublé et s’est vu confié la traduction de ce tome-ci. Ce fut le festival des incohérences, c’était très pénible. Exemple: un Nokia s’est transformé en Samsung et trois paragraphes plus loin il est redevenu un Nokia. Bah je peux vous dire que c’est perturbant. Et il m’a semblé voir une faute dans l’avant-dernier chapitre. J’imagine qu’il y en avait d’autres mais que j’étais si prise dans ma lecture que je ne les ai pas vues. J’espère que pour le dernier tome le stagiaire aura fini par passer en seconde ou que Casterman Jeunesse se sera rendu compte que c’était une erreur de lui confier une autre tâche que de faire des photocopies ou du café (après, ce stagiaire devait probablement être du genre à s’assoir sur la machine pour faire plein de polycopiés avec ses fesses dessus ou à exceller dans la préparation de jus de chaussette).
Il me reste un tome à découvrir et j’aurais fini cette série que j’ai débutée en 6e. Je suis partagée entre la curiosité et la tristesse. J’étais très attachée à ses personnages et ses histoires. J’ai été ravie quand j’ai découvert qu’il me restait 5 tomes à lire il y a plus de 5 ans sauf que là j’arrive au bout et je sais qu’il me reste un seul tome avant que la série s’achève pour de bon (même si en réalité elle s’est achevée il y a presque 10 ans). Je pense qu’après le 17e tome je reprendrais la série à partir du premier.
Et j’annonce que ce roman empoche un point au jeu Envole-moi!!! Mais c’était peut-être l’oeuvre du stagiaire de troisième, apprenti traducteur entre deux exercices d’Annabrevet…
CitatioN
— Le but de l’exercice consiste à trouver et à assembler ces armes, puis à chasser les quatre membres de l’équipe adverse. Si vous êtes touchés, pas de seconde chance. Vous devrez quitter le terrain. Si aucune équipe n’a été entièrement éliminée au bout de trois heures, je prononcerai le match nul et vous devrez tous courir autour du campus avec un sac de sable sur la tête. Pour le reste, les règles classiques s’appliqueront. Pas de coups bas, pas de doigts dans les yeux. Interdiction de retirer son casque… ou celui d’un adversaire, cela va de soi. Inutile de préciser que vos performances individuelles seront étudiées à la loupe. Tous ceux qui manqueraient d’entrain ou d’initiative feront l’objet d’un rapport que je me ferai une joie de transmettre au département d’entraînement afin qu’on vous concocte une séance de remise en forme individuelle. Des questions ?
Max Black leva la main.
— Tu me feras trois tours du camp d’entraînement, lâcha Speaks.
Max n’en croyait pas ses oreilles.
— Eh, mais je n’ai rien dit ! protesta-t-il.
— Mes explications étaient très claires. Si tu as une question à poser, c’est que tu n’as pas écouté attentivement.
Max étouffa un juron. Mieux valait faire profil bas, et espérer qu’il ne s’agisse que de l’une des petites blagues cruelles dont Speaks avait le secret.
À propos du changement de la marque du portable d’un paragraphe à un autre : Pendant des décennies, l’un de mes auteurs préférés en anglais était Jack Chalker, romancier de science-fiction. Ses deux derniers romans avant sa mort faisaient une duologie, revisitant un monde qu’il avait créé dès décennies plus tôt. Du premier tome au second, l’un des personnages principaux a changé d’une espèce d’extra-terrestre à un autre. Des échanges de corps arrivaient tout le temps dans son œuvre, alors ça aurait pu être fait exprès — sauf que dans ce cas, ça n’a jamais été décrit dans le texte, et c’était bien évident qu’il avait simplement oublié quel nom allait avec le personnage.
Évidemment, on a dû s’intéresser à vos chroniques littéraires pour remarquer la similarité. 😉
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La raison dans les romans jeunesse, c’est une vaste question ! Je me souviens des commentaires, au début des années 2000, sur les cycles de Mercedes Lackey qu’un ami avait lu en VO, nous n’avions pas lu la même histoire, des arcs entiers de l’original avaient sauté au passage ! C’est peut-être moins le cas avec un auteur connu, chez qui ça ferait vite un scandale…
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