Discrète comme un Sims

Désormais dans mes déplacements il y a Manille à ma gauche et ma canne blanche à ma droite.

Je l’ai déjà un peu expliqué mais Peanut Butter est une militante d’1m50 qui ne se plie pas. Quand je marche avec Manille je la tiens simplement contre moi. À l’arrêt debout je la garde à côté de moi tel un bâton de sorcier. Quand je m’assois soit il faut la caler contre un mur soit il faut l’allonger par terre. Toute une gymnastique mais il y a une vraie réflexion derrière le fait qu’elle ne se plie pas.

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Poisse

Mardi 12 novembre fut un jour nul.

Gary m’avait proposé de venir sur Toulouse durant la mi-décembre pour le projet X. Le projet X étant une journée immersive SourdAveugle avec d’autres SourdAveugles pour initier l’une d’elles au protactile (le feu ce projet X). J’ai donc regardé les trains sur Trainline. Pour une raison obscure je n’ai rien compris à ce qu’affichait l’app et n’ai donc pas pris de billet.

À 14h j’avais pédicure avec Mme Sourire.

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Goui-goui a encore un pète de travers

Mercredi dernier j’ai emmené Manille chez la vétérinaire pour faire une prise de sang.

L’occasion pour moi de réaliser à quel point ma vue a baissé car dans le cabinet je me suis dirigée droit vers le bureau et comme apparement ce n’était pas assez clair que c’était pas la chaise j’ai avancé les mains et j’ai renversé un carton de je-ne-sais-pas-quoi-mais-y-a-tout-qu-est-tombé.

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Corps étranger

Je suis retombée il y a quelques temps sur une photo. C’est l’occasion pour moi de vous raconter une incroyable histoire dont Manille est la principale protagoniste (youhou!).

J’en ai un peu déjà parlé ici, Manille est malade. Pas malade mentale (quoi que, on se pose des questions) mais malade du foie. Elle a une hépatite au nom compliqué qui s’appelle anomalie des plaques Ductales.

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Plouloute

Aujourd’hui je vais vous conter une histoire d’enfance.

Souvent quand nous étions petites ma soeur et moi inventions des pièces de théâtre et ma famille était ensuite conviée pour y assister. Je dis « on » mais la vérité c’est que j’étais une enfant tyrannique, que ma soeur était obligée de jouer dans MES pièces de théâtre et ma famille obligée d’y assister.

La pièce du jour racontait l’histoire d’un petit village nommé Choucroute-Garnie aux griffes d’un terrible dragon qui détruisait ses récoltes en pétant le feu (car ce sont des choses marrantes quand on est enfant).

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Chouquette revenge (ou pas)

J’avais raconté dans cet article que Manille craquait totalement son slibard à la boulangerie car à chaque fois la boulangère lui filait une chouquette en douce.

Après intervention d’une éducatrice canin de l’école des chiens guides elle a arrêté de le faire mais fréquemment quand j’achète du pain il y a une petite chouquette dans le fond du sachet.

J’ai pas osé lui dire qu’à chaque fois c’est moi qui la mange et non Manille.

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Navet cosmique

À une époque lointaine Père et moi adorions regarder les téléfilms catastrophe allemands de type gros navet.

« Pour mieux apprécier les vrais films après », disait-on, mais la vérité c’est qu’on devait vraiment aimer ça.

Bref, en souvenir de ce… souvenir je vais aujourd’hui vous faire le traileur de l’un de ces films qui m’a particulièrement marq1é. (Et c’est en relisant cet article que je réalise que j’ai écrit « traileur » au lieu de « trailer », c’est dire mon respect immense pour ce machin)

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Goodbye my lo(comoti)ve

Et j’ai raté mon train du retour. On est arrivées une ou deux minutes trop tard à la gare de Toulouse.

Gary m’a dit dans un mélange de protactile et de LSF tactile:

– Ton train est parti.

Et j’ai répété dans un mélange de protactile et de LSF tactile (au cas où la réponse aurait changé la deuxième fois, oui toujours):

– Mon train est parti?!

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