What’s in my trousse de toilette ?!

Nous continuons donc sur la lancée des articles girly paillettes puisque la tendance est au travel (ça veut dire voyage en anglais).

J’ai été élevée dans l’idée que la trousse de toilette se glisse dans la valise. Néanmoins quand le voyage le permet il peut être intéressant d’avoir sa trousse de toilette hors de la valise pour ne pas bourrer celle-ci *cet article est monstrueusement obvious, et on s’étonne que je ne perce pas*.

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What’s in my valoche ?!

Je suis récemment partie en vacances avec Père et j’ai donc eu l’idée fabuleuse d’écrire un article sur le contenu de ma valise. Un autre suivra sur ma trousse de toilette (non ce n’est pas une blague).

J’utilise un long sac de voyage que Père a probablement acheté 2 francs six sous dans une brocante. Il a une grande poche centrale avec une pochette interne et un fond « dur ». Sur le côté il y a deux pochettes zippées où je range mes nombreux câbles de charge. Il y a aussi une poche externe dont l’interieur va dans la poche centrale (elle est bizarre celle-là). Il y a deux poignées que l’on peut sceller avec un zigokigoui à boutons pression et une sangle amovible.

J’adore ce sac (il est noir au passage) mais j’avoue que je suis un peu en PLS quand je prends le train avec. En effet j’ai beau le mettre devant ou derrière moi avec les sangles au moment de descendre je me cogne dans les sièges autour de moi. À part ça c’est un suer sac.

  • Une multiprise: ça c’est très important quand (comme moi) vous cumulez les objets électriques. Chaque fois que je vais dans un lieu de vacances je commence par repérer les prises murales (je longe les murs à la recherche des endroits stratégiques où pourraient se trouver les prises, sous le regard de Manille qui en général ne comprend pas ce que je fiche). J’ai fait un constat: c’est pénible. Et souvent il n’y a pas assez de prises. Pour éviter cela je préconise donc l’apport d’une multiprise.
  • Un cube de savon de Marseille (si possible entamé, ça prendra moins de place): le savon de Marseille peut servir à beaucoup de choses. On peut se laver avec, faire la vaisselle avec, nettoyer les carreaux avec. Vu que je n’ai pas assez de culottes j’ai prévu d’en laver quelques unes à la main.
  • Un cintre: pour faire sécher les culottes.
  • Des pochettes à: des petits sacs en tissu où glisser ses sous-vêtements pour s’y retrouver plus facilement (on dirait un slogan Gifi)
  • des attelles: j’en porte aux poignets pour dormir depuis 1 an. Je les ai lavées récemment mais elles commencent à sentir le fromage.
  • Des vêtements (c’est un peu la base d’une valise)
  • Un sac de linge sale: un GRAND sac. Ma passion c’est de tout foutre en boule dedans et au moment de repartir je ressors tout: je plie soigneusement les t-shirts et je compte les chaussettes/culottes pour être sûre de ne rien avoir oublié.
  • Brightney
  • Des câbles de charge: mes deux chargeurs d’implants, le chargeur magnétique de mes plages braille, le chargeur du téléphone.
  • Ma grande plage braille: la petite est dans mon sac à dos ou sur mes genoux dans la voiture. Quand j’ai la possibilité d’embarquer les deux je trouve cela plus rassurant d’en avoir une de secours.

C’est durant le dernier jour de vacances que j’ai réalisé qu’il y avait un étendoir sur la terrasse du mobile-home que nous louions et que je m’était cassé le dos des jours à faire sécher mes culottes sur mon cintre.

2024

Pour ce premier article de 2024, pour ce premier lundi de janvier qui tombe un 1 en plus (décidément le hasard du calendrier) j’ai eu envie de faire un article girly-paillettes spécial bonnes résolutions pour 2024. Alors bon, disons que j’aime bien l’idée de renouveau et de commencement symbolique même si en soi penser ces « résolutions » maintenant ou en mars ne change rien. Disons que c’est l’occasion. Alors bon, je vous propose plutôt une petite liste d’objectifs et de cases à cocher tout au long de l’année.

  • De la lecture. J’aimerais notamment lire plus de « classiques », par exemple j’ai envie de relire Knock que j’avais eu à lire en 3e et que je pense je n’avais pas toutes les cartes pour bien l’apprécier à l’époque.
  • De la musique. J’aimerais essayer de nouvelles expériences et aller dans des endroits où il y a de la musique, avec ou sans implant. J’ai par exemple découvert il y a peu l’existence des gilets vibrants.
  • De l’exercice physique. Oui bon je le mets dans ma liste même si à l’heure où je prépare cet article j’ai déjà planifié mon premier cours de pole dance en janvier. Je vous prends à témoin.
  • DU voyage. Je vous l’ai vaguement expliqué, sortir de ma grotte c’est sortir de ma zone de confort. Il va falloir se motiver un peu et partir à l’aventure. J’aimerais réussir à me rendre dans des endroits pour lesquels je n’ai pas fait de repérage en amont, prendre le train seule (j’ai passé près de 4 ans à prendre la ligne 13 matin et soir, est-ce qu’en comparaison le TGV ça serait pas une promenade de santé?), vadrouiller quoi. Oui c’est bateau mais moi ça me fait claquer des genoux.
  • De l’apprentissage. Quand j’aurais réussi à monter dans mon TGV j’iras rendre visite à cette copine SourdAveugle qui essaye de me convertir au protactile, un système de communication (entre autre) qui m’est encore bien mystérieux. Et, ça fait 4 ans que je le répète, mais il va falloir se mettre à la LSF au bout d’un moment. Puis tant qu’à faire pourquoi pas parler de réapprentissage et se remettre à l’anglais, à l’italien et au bok… au norvégien?

En bref, pour résumer en 2024 je souhaite de la nouveauté. Du nouveau, de nouvelles expériences, de nouve1kx projets, de nouvelles choses. New year new me, comme disent les girlies-paillettes.

On n’a plus de PQ!!! (papier qadeau)

Un concept au bout du rouleau

L’article qui tombe à pic à deux jours de Noël.

Quand j’étais en première j’ai dû lire Gargantua de Rabelais. Dans sa préface (ou son prologue, je ne sais plus) Rabelais dit de ne pas se fier à la couverture du livre car il y a une histoire de substantifique moelle, c’est comme Socrate qui était intelligent et philosophe (c’était Socrate) mais il était laid comme une pelure d’oignon. J’ai eu 16 à mon oral de français (bien que je sois tombée sur Les liaisons dangereuses et pas Gargantua, auquel cas j’aurais probablement eu les félicitations du jury).

Si je vous raconte ça c’est pour vous inviter à déconstruire vos représentations des emballages de cadeaux. Oui, pourquoi le papier devrait être plus clinquant que son contenu? Est-ce qu’un emballage simple ne suffirait-il pas tout en rehaussant la beauté et le bon goût d’un présent?

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What’s in my bag ?!

Il faut croire qu’avec mon indispensable partage de recette de cookies j’ai pris goût aux articles girly. Voilà donc aujourd’hui un article « What’s in my bag ». Le concept (que j’ai découvert y a un bon moment sur Youtube) consiste à présenter à son auditoire ce qu’on a dans son sac de tous les jours. Je vous propose ce concept à ma sauce, un What’s in my bag à l’aveugle: 0% d’image, 100% d’amusement (ouuuuaaaaiiiis!!).

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Garde la pêche

En cette journée internationale de sensibilisation aux pertes et aux gaspillages de nourriture, je vous ai concocté non pas un petit plat (ha ha ha) mais un petit top 3 d’astuces pour éviter de jeter vos fruits et légumes qui s’abîment, ainsi que votre argent par les fenêtres. Chez Bibi on est écolo mais on est surtout pince.

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2022

Je m’étais fait une liste d’objectifs à la fin de l’année 2021. Je m’étais laissé le temps de mûrir tout ça, je n’avais pas écrit mon article. Je suis rentrée de vacances le 5 janvier, et me suis seulement mise à le rédiger lundi ou mardi dernier. J’ai un peu revu mes objectifs, même s’ils n’étaient pas clairement définis. Ce que j’ai écrit c’était plus comme des envies à suivre. Sur le coup j’étais contente de ma production, c’était organisé sans vraiment l’être, un peu libre et vague. C’était pas comme une liste de bonnes résolutions, ce que je ne voulais absolument pas faire. Oui dans un premier temps mon article m’a plu, et puis je sais pas les jours passant je n’avais plus trop envie de le publier. J’ai réfléchi à tout ça.

Je crois que dans le fond, mon principal objectif 2022 va être de trouver la paix. D’être en paix avec moi-même, avec les autres et avec le monde. En fait non, ce ne sera pas mon objectif 2022, parce que ça voudrait dire que je me fixe une échéance et qu’en 2023 ça y est je serai totalement libérée, délivrée (désolée). Donc non, trouver la paix ça ne sera pas mon objectif mais la direction que je veux donner à cette année.

Je ne pense pas que j’en parlerais ici, ou alors pas en détail, mais je reviens d’un très beau voyage en Laponie Finlandaise. Eren et moi on est parti du 27 décembre 2021 au 5 janvier dernier. J’ai toujours eu du mal à comprendre le concept de « voyage initiatique ». Pour être franche, c’est le genre de truc qui me gonfle dans un récit avec le personnage qui part dans un pays inconnu et oh mon Dieu c’est la révélation de sa vie. Ça m’ennuie profondément. Pourtant j’aime voyager et je suis très curieuse et friande de découvertes culturelles, mais je sais pas je n’accroche pas. Tout ça pour dire (qu’est-ce que j’aime raconter ma vie), je ne sais pas si je peux qualifier mon séjour de « voyage initiatique », mais il s’est passé un truc en moi. Je me suis sentie drôlement bien et apaisée là-bas, j’ai eu l’impression de recoller quelques morceaux cassés en moi. Le ciel bleu foncé d’un jour qui ne se lève pas, le vent glacial mordant mes joues, la neige à perte de vue rendant chacun de mes pas prudent et un peu maladroit, main dans la main malgré nos mouffles avec mon amoureux j’ai eu un grand sentiment de plénitude (typiquement le genre de phrase à la con que je déteste dans les récits de voyage initiatique). On est en vie, on est ensemble et on est dans un endroit fabuleux voir un peu magique.

Il a bien fallu rentrer, retrouver une île-de-France sous la pluie et l’humidité. Oh je me sens tellement nostalgique du froid glacial, en dépit des plaques de sècheresse qui sont vite apparues sur mes bras). Alors je ne sais pas si j’ai laissé une partie de mon coeur en Laponie, ou bien si la Laponie est revenue avec moi dans un coin de mon coeur, quoi qu’il en soit ce voyage m’a fait du bien. Et j’aimerais que cette expérience me guide toute l’année. Ce voyage m’a ouvert les yeux sur ce Qui était essentiel pour moi. Sur ce qui me faisait du bien, ce qui m’en faisait moins. Sur ce qui comptait pour moi.

Trouver la paix, ça veut dire faire le deuil: de choses, de moments, d’êtres qu’on a perdu. Ou de tout ce qui ne viendra jamais. Être en harmonie avec le présent, avec ce qu’on a à notre portée là tout de suite. Tout ça est bien plus facile à dire qu’à faire, donc encore une fois pas d’échéance pour ces belles paroles mais juste une envie de tendre vers celles-ci. Et (petit à petit peut-être) arrêter de courir après un idéal fade et pas forcément désiré. Je ne marche pas dans les clous, je marche dans la neige moi Madame. L’important c’est de donner du sens à ce que l’on fait.

Voilà donc ce que j’attends de 2022: de la paix, rien que ça. Et je vous le souhaite aussi, même si comme me l’a fait remarquer une amie il y a peu, le début d’année est un occasion pour se souhaiter toutes ces belles choses mais qu’est-ce qui nous empêche de le faire le reste de l’année? Alors je nous souhaite de la paix jusqu’au 31 décembre prochain, et même après.